Créée il y a douze ans, Coldep porte une innovation qui fait figure de technologie de rupture dans le domaine du traitement de l’eau. Baptisé Vacuum AirLift, le procédé trois-en-un se révèle particulièrement efficace, économe en énergie, peu gourmand en foncier et permet en outre d’obtenir une matière valorisable. Historiquement ancrée dans le secteur de l’aquaculture, la cleantech explore désormais d’autres voies, telles que le traitement d’effluents industriels, et mène par ailleurs plusieurs projets de recherche. Après l’annonce, il y a peu, d’une levée de fonds d’1 M€, Coldep a profité de sa présence il y a quelques jours au sein du Village de l’Innovation du salon CYCL’EAU Provence-Alpes-Méditerranée pour présenter ses dernières avancées, son démonstrateur, et développer ses partenariats.
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VAL. Trois lettres derrière lesquelles se cache une véritable technologie de rupture, un procédé innovant au service du traitement de l’eau, protégé par deux brevets : le Vacuum AirLift. Aujourd’hui portée par l’entreprise montpelliéraine Coldep, l’innovation est née il y a une douzaine d’années de l’intuition de Julien Jacquety et de Bertrand Barrut, alors respectivement étudiant ingénieur et doctorant. Flairant la possibilité de traiter et de recycler l’eau utilisée en circuit fermé dans le domaine de l’aquaculture via un système de colonne d’extraction particulaire à dépression, les deux scientifiques se lancent dans des essais, qu’ils mènent en collaboration avec deux enseignants-chercheurs d’instituts de renom, l’INSA Lyon et l’Ifremer. « Rapidement, ils se sont rendu compte que cela fonctionnait ! », retrace celui qui a rejoint l’aventure Coldep en juin dernier pour en devenir le directeur général, Sébastien Latz. « Bertrand Barrut s’est alors chargé de corédiger les brevets, pendant que Julien Jacquety s’attelait à la création de la société », poursuit le DG de Coldep. S’ensuivent des travaux de prototypage et de test, qui aboutissent quelques années plus tard – il y a huit ans environ – à l’industrialisation de la solution. « Un partenariat stratégique a alors été noué avec la société marocaine Omega chargée de produire l’élément central du système : la colonne », dévoile Sébastien Latz.
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