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Capture et traitement efficace des émissions de CO

VAL AQUA permet de capturer et traiter les émissions de CO directement à la source, offrant une solution robuste pour réduire l'empreinte carbone de vos installations industrielles. Actuellement, cette technologie est mise en œuvre à grande échelle dans le cadre du projet VASCO, en collaboration avec l'ADEME sur le port de Marseille.

Optimisation des coûts opérationnels grâce à une technologie avancée

En intégrant la capture des gaz industriels dans un seul dispositif, VAL AQUA réduit les coûts liés à la gestion des émissions tout en augmentant l'efficacité du traitement. Cette approche est en cours d'expérimentation au sein du projet REDWINE au Portugal, soutenu par l'Union Européenne, démontrant son potentiel à l'échelle industrielle.

Flexibilité d'application pour divers environnements industriels

Le rejet important de CO2 dans les fumées industrielles est une problématique environnementale majeure. Le procédé VAL de Coldep permet aux industriels de capter et surtout revaloriser ce CO2 en l’utilisant dans divers domaines d’application.

Il a permis d’atteindre des échelles inédites dans ces applications. Il a ainsi été utilisé depuis 2 ans dans les projets VASCO et REDWINE. Ces projets de recherche européens visent à récupérer une partie des fumées industrielles ou agricoles et de les injecter dans un milieu de culture de microalgues.

Le projet Vasco, une initiative inédite en Europe

Installé à Fos-sur-Mer. Son objectif principal est de valoriser biologiquement les fumées industrielles pour produire des microalgues destinées à la chimie verte, notamment la production de biocarburants. Ce procédé contribue également à réduire les émissions de CO2 et de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

Le fonctionnement du VAL permet d’aspirer les fumées industrielles sans nécessiter de prétraitement. Ces fumées, riches en CO2 et en oxydes d’azote (NOx), combinées à l'eau de mer et à l'exposition naturelle au soleil, créent un environnement propice à la croissance des microalgues.

Les microalgues cultivées sont ensuite récoltées et traitées pour produire du biobrut, une substance similaire au pétrole brut, qui peut être raffinée en biocarburant. Si la production de biocarburants n'est pas réalisable, les microalgues peuvent être utilisées comme farine pour nourrir les poissons d’élevage ou dans des cosmétiques, offrant ainsi des bénéfices écologiques multiples.

REDWINE : Un projet européen pour capter les émissions de CO2 liées à la fermentation

Le projet REDWine vise à réduire les émissions de CO2 de l'industrie viticole en utilisant les gaz émis lors de la fermentation et les effluents liquides des caves pour produire de la biomasse de Chlorella. Le CO2 capturé sera liquéfié et stocké, tandis que l'eau de lavage traitée sera réutilisée.

Ce processus devrait réduire les émissions de CO2 de plus de 30 % et créer une nouvelle source de revenus pour les vignerons. Le projet réduira les GES en capturant le carbone biogénique et favorisera l'utilisation de bio-engrais, créant ainsi des emplois en zones rurales. Il répondra à la demande de produits plus écologiques et maintiendra la production viticole européenne.

REDWine établira de nouvelles chaînes de valeur bio-basées et formulera des produits innovants tels que des fruits de mer végétaliens et des cosmétiques naturels, tout en exploitant le potentiel des microalgues en Europe.

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